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La Gazette De Saint Froult No 6



La Gazette
De
Saint-Froult


Bulletin municipal Numero 6.         novembre 2017 - mai 2018




















Les vœux de Monsieur le Maire pour l’année 2018…

Samedi 20 janvier, Simon Villard, maire de Saint-Froult réunissait ses invités dans la salle des fêtes et il leur tint ce discours :

« Je suis heureux de vous retrouver de nouveau en ce début d’année 2018. L’année est passée trop vite, c’est normal parait-il, c’est que nous avons été bien occupés !

Bilan 2017

Les travaux sont en cours pour remettre aux normes notre salle du conseil (salle des mariages et aussi salle des élections… Il n’y en a qu’une). Nous espérons l’inaugurer pour le printemps !!!

Le problème de la vitesse dans l’agglomération est récurent. Nous avons sollicité la gendarmerie à plusieurs reprises et nous recherchons des solutions avec le conseil départemental pour faire baisser la vitesse, mais il reste quelques irréductibles que nous n’arrivons pas à faire ralentir. Je sais que je peux compter sur la coopération de la gendarmerie de Saint-Agnant pour endiguer le problème et surtout pour éviter un drame !

Vous aurez pu constater que les transports scolaires ont changé en septembre 2017 : la communauté d’agglomération Rochefort Océan, qui a maintenant compétence en matière de transport scolaire, a changé de prestataire. Les cars scolaires ont été remplacés par des bus commerciaux. Sur le papier, vous me direz qu’il y a peu de différences. Dans les faits ce n’est pas du tout la même chose. Les cars, à la différence des bus, on des places assises avec des ceintures de sécurité, les bus ont des places assises mais aussi des places debout (adaptées pour les transports urbains). Or nos enfants (collégiens et lycéens) sont trop nombreux pour être transportés tous assis dans de bonnes conditions de sécurité. Grâce à l’aide de parents d’élèves, nous avons constaté que les enfants de Saint-Froult voyagent souvent debout jusqu’au collège de Saint-Agnant. Nous avons interpelé le président de la CARO, avec le concours d’un comité de parents d’élèves. Nous attendons maintenant une réponse des hautes instances…



Autre sujet alarmant pour nos petites communes : « La disparition des contrats aidés ». Il est évident que les contrats aidés doivent servir à aider vers un retour à l’emploi et ne sont que des solutions précaires et provisoires. Cependant pour nous, ces contrats sont indispensables au bon fonctionnement de nos écoles et du service technique. Nous mettons tout en œuvre pour les maintenir. A force de détermination et d’un petit peu de harcèlement, nous avons réussi avec Madame la présidente du SIVOS, Jacqueline Philippe, à sauver cette année nos contrats aidés. Nous verrons l’année prochaine…

Vous le savez sûrement, le cabinet d’infirmiers a été transféré à Moëze dans les locaux de l’ancienne poste. Le local y est parfaitement adapté à ce type d’activité. De plus, nos travaux ayant pris du retard, nous n’étions pas en mesure de leur offrir une solution satisfaisante. Ne vous inquiétez pas, ils continuent à travailler avec la clientèle actuelle et Lionel fait toujours partie du conseil municipal. Je l’en remercie. Le local actuel sera mis à disposition d’une association pour y assurer des cours. L’ancienne épicerie sera réaménagée en un T1 en 2018.

Autre sujet plus gai, vous avez sûrement constaté qu’un nid à cigognes a été installé à l’entrée du village (côté Saint-Nazaire) grâce aux services de la LPO et au concours financier de l’entreprise ENEDIS (EDF). Nous attendons maintenant la période de nidification et espérons avoir de nouveaux locataires.

PREVISIONS 2018

Nous prévoyons pour 2018 :

Je remercie encore une fois :

Toute l’équipe municipale pour son travail, Les agents de la commune, administratifs et techniques.

Merci aussi à tous ceux qui travaillent avec nous, notamment à la réalisation de la Gazette et du site internet www.mairiesaintfroult.fr, Marie-Brigitte et Peter. Vous remarquerez que le site est tenu à jour et que la Gazette est toujours aussi fournie.

Merci aux entreprises partenaire :

Merci au conseil départemental qui a financé 25% des travaux de la mairie de Saint-Froult (l’état, via la DETR en a financé 35%).

Merci aux associations de Saint-Froult : l’Association Sportive et Culturelle de Saint-Froult (ASSF), Vis-l’Age-en-Fête, A Dos d’Ane. Elles animent notre village avec leur dynamisme partagé.



Je remercie aussi les enseignantes qui font un travail formidable lors des commémorations.

Merci à la gendarmerie de Saint-Agnant avec qui nous entretenons des rapports très proches et très privilégiés.

Merci à nos conjointes et conjoints qui supportent nos absences et nos histoires communales.

J’aurai une très grosse pensée pour notre ami Jean-Olivier, conseiller municipal qui a été victime d’un accident de moto à la fin du mois d’août à l’entrée de Saint-Froult. Jean-Olivier est maintenant sorti du coma depuis novembre et récupère tout doucement en centre de rééducation. Je me joins à toute mon équipe pour souhaiter beaucoup de courage à sa famille, ses enfants et ses proches. »



Monsieur Deshaye, conseiller régional s’est expliqué aux Saint-Froinlts sur la mise en place de la Nouvelle Aquitaine. Il faut harmoniser et organiser en un centre ce qui était constitué avant de trois régions : Aquitaine (Bordeaux), Limousin (Limoges) et Poitou-Charente (Poitiers). Cela provoque quelques remous et il faut recentrer la nouvelle région sur ses compétences économiques, environnementales, sur le transport (1200 marchés à étudier !), le développement durable, la gestion de l’infrastructure des lycées, la formation, l’apprentissage dont certaines règles viennent de changer, évaluant ainsi les difficultés de la tâche. Il a adressé à l’assemblée ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.



Madame Bazin, conseillère départementale et Maire de Saint-Agnant a pris la parole en félicitant l’équipe municipale et les nombreux projets engagés. Elle propose son aide pour les soutenir de son mieux. Elle adresse à tous ses meilleurs vœux.



Monsieur Vallet, conseiller départemental et maire de Marennes, a souligné que la petite taille des communes leur imposait de grandes difficultés de gestion de la disparition des contrats aidés : les tâches ne disparaissent pas pour autant et il faut continuer à les gérer. Mais les recettes de l’Etat ne suivent pas les préoccupations des petites communes. Il a remercié Simon Villard et ses administrés pour leur accueil chaleureux et a adressé à tous ses meilleurs vœux pour 2018.




Puis Simon a invité chacun et chacune à déguster les délicieuses et merveilleuses petites préparations de Jacqueline, Jocelyne et Martine et à trinquer le verre de l’amitié. Tchin ! Et bonne année à tous !



Saint-Froult vu du ciel (Gyrocoptère17)






























Informations Pratiques


marie

La mairie de Saint-Froult.

Tél. : 05.46.84.92.44
Fax : 05 40 00 70 32
Email : mairie@stfroult.fr

Horaires d’ouverture:

Le lundi-mercredi-vendredi:
de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h00
Le mardi: fermé
Le jeudi : de 13h30 à 18h00

Nous vous rappelons que les élus tiennent une permanence à la mairie les premiers mardis de chaque mois, de 18h00 à 19h00, afin de vous aider dans vos démarches administratives (trésor public, impôts, CAF, etc.).

N’hésitez pas à en profiter!  (Merci de prendre rendez vous auprès de la mairie)

L’école.

Tél. : 05.46.84.96.72

Les numéros d’urgence

Les numéros d’urgence à retenir:


Le Cabinet d’Infirmerie :
9 Avenue du Général de Gaulle 17780 MOEZE.

Les infirmiers :

Téléphone :
05.46.82.25.22 - 07.82.39.23.13
06.67.02.24.08

Les soins peuvent se faire au cabinet ou à domicile.

Et si nous regroupions nos
commandes de fioul !

Un service pour les habitants du village – Mutualiser les commandes de fioul domestique pour en réduire le coût et faciliter les conditions de paiement.

Chaque année, dès le mois d’août, se pose pour certains d’entre nous la question du remplissage des cuves de fioul domestique. Cette charge récurrente occupe une part importante dans le budget des ménages du fait de la fluctuation des prix du pétrole.

Certaines communes de France ont choisi de mutualiser les commandes de fioul de leurs administrés afin d’en réduire le coût et faciliter les conditions de paiement.

Notre mairie pourrait proposer un service similaire à ses concitoyens. Les intérêts sont pratiques, économiques et environnementaux.

Si l’idée vous intéresse, faites-le nous savoir à la mairie afin que nous puissions engager la mise en oeuvre de ce service.


Repas des Aînés 3 Décembre 2017

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Dimanche 4 décembre 2017 Nos aînés se sont réunis autour de Simon Villard, de son épouse et de ses enfants dans la salle des fêtes de Saint-Froult ce dimanche 3 décembre 2017.

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Jacqueline et Martine leur ont préparé un repas à la hauteur de leurs talents, l'une dans le domaine du salé, l'autre dans celui du sucré.

Chacun des convives a pu apprécier des saveurs nouvelles, des mélanges savoureux ("Sont-ce des perles de Chine ?" - "Non, je pense que c'est du tapioca !", une présentation irréprochable et artistique dans l'assiette. Nos deux cuisinières étaient soutenues en logistique par Monique, Jocelyne et Xavier pour aider à préparer, gérer la vaisselle et servir en salle.

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Simon, Jacqueline et Marie-Brigitte ont offert à Marie-Thérèse et Suzanne (Guillemette n'ayant hélas pas pu se déplacer) un bouquet de roses afin de les remercier pour leur aimable participation à la Gazette de Saint-Froult dans la rubrique "Ils nous parlent de leur époque...".

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Madame Bon n'a pas pu venir également pour nous chanter son habituel répertoire de chansonnettes et nous lui souhaitons un rapide rétablissement.

Enfin, Alberto nous a bien fait rire en "vieille dame tremblotante qui....

Nos aînés ont de la ressource, tenez-vous le pour dit !"

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Guillemette va bien et comme elle n’a pas pu participer au repas des Aînés, Jacqueline et Marie-Brigitte sont venues lui remettre un bouquet de roses en remerciement pour sa participation à la Gazette dans la rubrique «Ils nous parlent de leur époque... », comme pour Marie-Thérèse et Suzanne.
Or, ce jour-là, c’était aussi son anniversaire ! Et nous étions quelques-uns, derrière Jacqueline, à venir l’embrasser et lui souhaiter aussi un rapide rétablissement...


Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945

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Voici le message du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. En ce 8 mai 2017, Monsieur le Maire de Saint-Froult, Simon Villard, a lu ces lignes :

« Le 8 mai 1945, la victoire des nations alliées consacrait la victoire de la démocratie, des valeurs universelles de la liberté et de la dignité humaine.

Il y a soixante-douze ans prenait fin, en Europe, la guerre la plus meurtrière que l’humanité ait connue. Plus de cinquante millions de femmes, d’hommes et d’enfants, dont la moitié de civils, périrent.

Dès le 18 juin 1940, par la voix du général de Gaulle, la France avait dit son refus et sa volonté d’agir pour retrouver sa place au sein des grandes nations, afin de porter son message universel de Liberté, d’Egalité et de Fraternité. Le 8 mai 1945, la France était à Berlin, effaçant la défaite de mai 1940 et l’esprit de collaboration.

Aujourd’hui, nous rendons hommage à toutes les générations de la Seconde Guerre mondiale

Hommage aux combattants de 1940 dont les sacrifices permirent, lors de combats restés dans les mémoires comme en Norvège, à Montcornet ou à Chasselay, de ralentir l’avancée de l’armée allemande au printemps 1940. Beaucoup d’entre eux laissèrent leur vie lors de la bataille de France et firent honneur à nos armées.

Hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes, Français ou venus du monde entier, issus de toutes les origines et de toutes les cultures qui conjuguèrent leurs efforts pour libérer le territoire national et faire triompher la fraternité.

Hommage aux Français Libres qui, audacieux et précurseurs, venant de France, d’Afrique ou d’ailleurs, légionnaires, tirailleurs, marsouins, marins ou aviateurs, constituèrent une admirable cohorte de volontaires ayant en commun la Croix de Lorraine. Ces soldats de l’armée d’Afrique, anciens de Bir Hakeim, débarquèrent en Provence. Ceux des commandos Kieffer furent les premiers Français à débarquer en Normandie.

Hommage aux Résistants de l’intérieur, de toutes convictions, qui choisirent de mener le combat sur le territoire national au sein de réseaux, de mouvements, de maquis.

Hommage aux victimes de la déportation, condamnées pour leurs idées ou pour ce qu’elles étaient, qui subirent l’innommable.

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Souvenons-nous des milliers de victimes civiles, hommes, femmes, et enfants, qui subirent représailles et bombardements.

Souvenons-nous également de ces victimes trop longtemps oubliées, gens du voyage fichés et internés, malades et handicapés morts de délaissement dans les établissements qui les hébergeaient.

Notre pays d’est construit, après 1945, sur le souvenir de ces tragédies et par la volonté de vivre ensemble au sein d’une Europe en paix, unie, préservée des nationalismes et des idéologies totalitaires.

C’est cette volonté qui a permis la réconciliation des nations européennes et c’est sur cette base que la construction européenne fut possible. Aujourd’hui, soixante ans plus tard, l’union de ces nations est la garantie de la préservation de la paix et de la liberté des Européens. En ce jour, nous mesurons l’étendue de la responsabilité que nous avons reçue en héritage et la nécessité impérieuse de le préserver, pour que le désastre que fut la Seconde Guerre mondiale ne se reproduise jamais. »

Puis Simon Villard a remercié les autorités locales, civiles et militaires, ses collègues et amis élus, Robert Chatelier, conseiller départemental et maire de Soubise, mesdames et messieurs les maires et conseillers, mesdames et messieurs les porte-drapeaux, les autorités militaires et la gendarmerie de Saint-Agnant, la Fédération Nationale des Combattants Républicains (FNCR) et son président monsieur Bieth, avant d’inviter la petite troupe à poursuivre les cérémonies à Port-des-Barques.

























 

Commémoration du 11 novembre 1918

Commémoration de la Victoire et de la paix Hommage à tous les Morts pour la France Message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ Secrétaire d’Etat auprès de Madame la Ministre des Armées

« Quatre-vingt-dix-neuf années ont passé depuis cette fin de matinée où, ce 11 novembre 1918, à 11h, sur le front, les clairons ont surgi pour sonner le cessez-le-feu. Un conflit de quatre ans et demi s’achevait alors.

Si l’avant et l’arrière communient dans la fierté nationale, c’est aussi le temps du deuil qui commence face aux pertes considérables, tant civiles que militaires. La Grande Guerre a profondément bouleversé les nations européennes, les équilibres mondiaux sont durablement modifiés.

Cette année, nous célébrons plus particulièrement le centenaire de 1917. Après trois ans de conflit, c’est l’année de la « fatigue des peuples » mais aussi le tournant de la guerre. Sur le temps long, elle s’avère déterminante pour le XXème siècle. Ses conséquences se font encore sentir aujourd’hui.

D’avril à octobre, le Chemin des Dames a rendu son terrible verdict ; cet échec sanglant affecte le moral des combattants et celui de l’arrière. L’armée française n’est pas seule à se sacrifier. Au prix de lourdes pertes, les Canadiens mènent l’offensive à Vimy, les Britanniques à Passchendaele, les Italiens sont vaincus à Caporetto. Les Etats-Unis rompent avec l’isolationnisme et s’engagent aux côtés de l’Entente. L’arrivée progressive des soldats américains change le rapport de force et va contribuer à gorger la victoire. La mondialisation du conflit s’est intensifiée.

Traversée par deux révolutions, la Russie connaît de profonds bouleversements et signe le 15 décembre un armistice avec l’Allemagne. Cette dernière va pouvoir, en 1018, concentrer toutes ses forces sur le front occidental.

Commémoration du 11 novembre 1918…

Victimes indirectes de la guerre, des centaines de milliers d’enfants en portent les séquelles et se retrouvent orphelins. Ils grandiront seuls ou au sein de familles incomplètes marquées à jamais par la perte. C’est pour leur permettre de vivre dignement que l’Etat crée le 27 juillet 1917 le statut de « pupille de la Nation ». Destiné à l’origine aux orphelins de guerre, il est étendu aujourd’hui aux orphelins d’un parent tué en opération militaire extérieure ou lors d’un attentat terroriste.


Le 16 novembre 1917, il y a presque cent ans, au milieu de la tempête, Georges Clémenceau était appelé à former le gouvernement. Président du conseil et ministre de la guerre, à 76 ans, il appelle à la « guerre intégrale » et remobilise la Nation et les armées avec l’obsession de mener la France à la victoire.

En ce jour du 11 novembre, depuis la loi de 2012, nous rendons hommage à l’ensemble des morts pour la France. A ceux tombés lors de la Grande Guerre, lors de la Seconde Guerre mondiale, lors des guerre de décolonisation, à ceux tombés hier et aujourd’hui lors de nos opérations extérieures partout dans le monde, la Nation reconnaissante rend hommage et perpétue l’indispensable mémoire. »

Simon Villard, maire de Saint-Froult, a salué et remercié la présence des élus ou représentants d’élus des villes et villages environnants, les autorités civiles et militaires, les porte-drapeaux (M. Bieth – la FNCR), les enseignantes Delphine et Gaëtane et les enfants toujours aussi actifs lors de ces cérémonies commémoratives de l’Histoire de la France.

L'ADMR: l'aide à domicile en milieu rural...

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Près de chez vous, des bénévoles et des salariés qualifiés pour un service de qualité. Personnes autonomes à la recherche d’une meilleure qualité de vie, personnes fragilisées par l’âge, le handicap ou une difficulté passagère, il n’y a pas d’âge pour se faire aider.

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ADMR : Aide à Domicile en Milieu Rural -N°1 Français des réseaux de proximité, un rôle déterminant des bénévoles et des aides à domicile pour une meilleure qualité de vie des familles et des personnes âgées.
La mode est aux réseaux sociaux tel que Facebook, Twitter, LinkedIn ….etc. mais connaissez-vous le réseau ADMR ? Sa spécialité : apporter un soutien tant humain que pratique à des personnes fragiles ou en difficulté.

Une structure humaine et efficace pour le service à la personne.

L’ADMR couvre l’ensemble du territoire français avec 3250 associations locales,
11 000 Bénévoles et pas moins de 90 000 salariés ……………une vraie force. Sur Saint-Agnant, Echillais, Soubise, Saint-Hippolyte, Saint-Nazaire, Moëze Beaugay , Saint-Froult l’association locale ADMR c’est 37 salariés , 10 bénévoles et 220 ménages aidés .

Un réseau qui place la qualité au coeur de sa préoccupation et qui chaque jour assure un accueil, une disponibilité, une écoute et un suivi des personnes fragilisées.

Voici l’organisation de l’association :
Secrétaire : M. PACAUD
Trésorière : Mme BILBEAU
Bénévoles de Secteur :
admr5 Port des Barques : M. Oyaux
Echillais : Mme Mogenot
St-Hyppolyte : M. Pacaud
St-Agnant : Mme Casas
St-Froult/St-Nazaire sur Charente : Mme Louvet
Soubise : Mme Ruelle
Les assistances de Gestion : Mmes Estelle Suremont et Patricia Oukassi Secrétaire : Mme Angélique Gerbaud.
















Informations Pratiques... R'bus à la demande


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La réservation c'est simple

Vous téléphonez au 0810 05 2002* du lundi au samedi, de 8h à 18h30, et au plus tard 2 heures avant votre déplacement. * 0.06 € / min + prix d'un appel local

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Ils nous parlent de leur époque…

Nous avons rencontré Suzanne Forestier

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Suzanne Forestier née Berthomé est une vraie Saint-Froinlt. Elle a habité toute sa vie la même maison rue de l’Europe qu’elle vient juste de vendre pour se rapprocher de ses enfants. Je la remercie d’avoir eu la gentillesse et la patience de répondre à mes nombreuses questions. Décidément, chaque vie nous emmène dans un monde différent. Merci Suzanne d’avoir partagé vos souvenirs avec moi ! Et merci à Monique d’avoir permis et abrité cette rencontre !

« Je ne suis pas née à Saint-Froult, mais j’avais 8 jours quand j’y suis venue pour la première fois…. Je suis née chez ma grand-mère à Ste-Gemme où ma mère était naturellement venue accoucher. J’ai tout le temps vécu ici. L’école, c’était St-Froult puis St-Nazaire. J’étais la cadette et je n’ai pas pu aller à l’école au-delà du CM1 : il y avait trop de travail à la maison. Nous étions 9 enfants en tout, et maman était souvent malade. J’étais toujours avec mon frère aîné Pierrot, puis Gilles.  Nous faisions souvent la lessive Pierrot et moi alors qu’on avait 7 et 8 ans. On s’entendait si bien tous les trois : on était comme les doigts de la main. C’était le bon temps de l’enfance malgré tout ce travail à faire.

Papa était rentré dans la Marine et maman était cultivatrice. Mais papa a eu une tuberculose en 1931. Il a dû quitter la Marine. Le voici alors garde-champêtre et cantonnier, puis maire de Saint-Froult de 1956 à 1984. C’était une belle promotion !

Papa était par conséquent pensionné et ne pouvait faire de travaux difficiles. C’était à nous, les enfants, de travailler. Les parents nous indiquaient les tâches à accomplir, mais nous savions ce qu’il fallait faire… Papa nous réveillait à 6 heures du matin. Premier travail : nettoyer les vaches (on « formogeait » comme on disait !) Puis il fallait les traire. Et seulement après, on prenait notre petit-déjeuner. Il fallait s’occuper de l’écurie, faire la culture, ramasser l’herbe à lapin, s’occuper des vaches surtout. Nous les menions aux champs avant d’aller à l’école et on les ramenait en sortant de l’école. . Parfois, nous les emmenions paître vers la plage (là où on ne peut plus aller maintenant : c’était libre d’accès !). On se baignait dans les joncs. C’était notre aire de jeux. Cette étendue s’appelle les « gabeux » (réserves naturelles d’huîtres). Nous, on y pêchait des crabes, et on ramassait des lavagnons, ces coquillages plats au goût si fin. On s’amusait bien. Les champs de la Groie étaient également de bons terrains pour notre bétail. D’ailleurs, on appelait ce terrain « A la vache ». Il n’y avait pas de clôture à l’époque et donc on surveillait vraiment notre dizaine de bêtes.

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Je n’allais pas toujours dans les champs comme mes frères. Ils labouraient, cultivaient le blé, taillaient la vigne, faisaient pousser un peu de maïs pour les poules et le bétail, coupaient la luserne…

La rentrée des classes se situait de fin septembre à début octobre. J’allais à l’école, mais pas tout le temps. Je me souviens des gelées blanches précoces le matin ! Comme le temps était long parfois à surveiller nos bêtes, nous retrouvions souvent deux habitantes de Saint-Froult : Ginette et Lucette. Cette dernière m’a appris à tricoter des chaussettes à douze ans, avec 5 aiguilles, sans couture et avec un talon ! Et Ginette m’a appris à faire des pulls. Toutes les deux filaient la laine de leurs moutons avec un rouet.

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Elles possédaient des livres de modèles de tricot. Le fil était coloré avec de la teinture qu’on achetait. Il arrivait souvent qu’un pull usé soit détricoté pour récupérer la laine. Lavée, séchée, et teintée à nouveau pour rafraîchir la couleur, elle était bonne pour monter un nouveau vêtement ! Je me souviens aussi de la mère Fanny qui, elle, ne confectionnait que des chaussettes !

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Je suis née en 1935. Oui, j’ai des souvenirs de la guerre. Papa nous emmenait au cimetière d’où l’on a vu le bombardement de Royan et de l’île d’Oléron. C’était impressionnant et terrifiant. Un jour je gardais les vaches au lieu-dit « à la vache » et j’ai vu passer deux avions en feu au-dessus de moi qui se sont abîmés en mer. J’ai couru vers la maison, affolée, abandonnant sans scrupules mon troupeau !

Et puis voici un petit souvenir d’enfance qui me revient : avec mon frère, on allait nu-pied, c’était comme ça car on n’avait pas de chaussures. La route de la Choisière était recouverte de calcaire blanc et on s’amusait à se faire des chaussures blanches jusqu’en haut des genoux en marchant dans la poussière. Nous revenions à la maison avec nos « chaussures blanches », tout fiers !

Mon père, qui était garde-champêtre et cantonnier, est devenu président du syndicat des marais. Mon frère était secrétaire de ce syndicat. Il voulait faire de la culture et il aimait beaucoup faire ça. Il est hélas décédé à 26 ans. Il avait des rhumatismes articulaires très douloureux à cause d’une mauvaise angine attrapée à 6 ans. Il devait prendre un antibiotique puissant qui coûtait 100 000 Anciens Francs par mois…

Ce que je voulais faire plus tard ? On ne me le demandait pas ! J’ai travaillé avec mes parents. Je me suis mariée à 20 ans. Mon mari Daniel était de Saintes. Je l’ai rencontré à la frairie de Champagne. Il est arrivé en mobylette et on est rentré en camion ! Il était embauché comme électricien chez les Américains à Rochefort, spécialité acquise dans la marine auparavant. Ils payaient bien, les Américains ! Puis quand de Gaulle les a mis dehors en 1967, les périodes de chômage et de travail se sont succédées.

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Mon mari a travaillé à la « Chimique de la Route », la DDE de l’époque, pendant trois mois. Ensuite il fut embauché au Bois Déroulés* à la fabrique des panneaux en contreplaqué, mais pas comme électricien. Il en est parti, mais ne trouvant pas de travail ailleurs, il est revenu au Bois Déroulé en faisant valoir sa spécialité et il a été pris ! L’entreprise était au quartier Libération de Rochefort, le long de la Charente. C’est en ruine maintenant.

Puis mon mari a eu un accident sur son lieu de travail. Un silo a pris feu et a explosé en raison de l’accumulation de déchets de bois. Trois employés, dont mon mari, discutaient juste à côté du silo. Ils furent gravement brûlés tous les trois à la tête et aux bras. On était en 1960. Sa convalescence a duré près de deux ans.

On est venu me chercher et je me souviens être arrivée, accompagnée de mon frère dans la chambre de l’hôpital où ils étaient 12 malades entassés ! Pire : tout à coup on a vu un rat traverser la chambre !!! Il n’avait plus de peau sur lui, il était tout noir, méconnaissable. On a pu le reconnaître grâce à sa ceinture de marin posée au bout du lit. C’était dans l’ancien hôpital rue Pelletier, avant celui qui est aujourd’hui désaffecté. Mon médecin était déjà arrivé sur place. Et en voyant l’état de la chambre, il l’a fait transférer aussitôt rue Gambetta dans la clinique. On a fait venir très vite un rebouteux pour arrêter le feu de la brûlure et ça a marché. Mais hélas le monsieur qui le soignait était tuberculeux sans le savoir (il pensait être guéri) et a transmis la maladie à mon mari si vulnérable. Il est parti se faire soigner dans une maison de repos à Cambo-les-Bains dans les Pyrénées-Atlantiques.

Pour dire la puissance de l’explosion, elle a été entendue de Saint-Froult. Il n’y avait pas syndicat dans l’entreprise avant. Et les médicaments étaient chers. Ce ne fut pas facile pour nous à l’époque.

Avant 1971, pour gagner ma vie, j’ai travaillé aux huîtres. J’ai beaucoup aimé ce travail qui m’a vraiment soutenue moralement avec l’entrain et la bonne humeur de mes compagnes. Mais en 71, une maladie tua toutes les huîtres portugaises : plus de travail !

J’ai alors trouvé un travail au Bois Déroulé moi aussi. J’ai appris que j’avais la place en recevant un coup de fil à l’unique cabine téléphonique du village qui était… chez nous. Auparavant, la cabine était installée dans l’épicerie du village qui a fermé. Alors papa, maire du village, l’a faite installer dans notre véranda un peu à l’écart de la maison pour que les gens puissent venir téléphoner ou recevoir un coup de fil en toute discrétion. Mais oui ! Au temps actuel du téléphone portable dans chaque main, j’ai vu la première cabine téléphonique publique installée au carrefour de Cadeuil !

Une Renault 4L

Donc je travaillais dans l’entreprise Les Bois Déroulés et j’ai pu passer mon permis de conduire. Sur quelle voiture ? Sur une 4L ! On avait déjà inventé le principe du co-voiturage pour aller travailler à Rochefort ! Ce n’est pas nouveau ! L’entreprise, grâce au syndicat tout neuf, nous donnait une prime d’essence. Avant, je passais par le pont transbordeur avec mes parents pour aller à Rochefort. A l’époque de ma 4L, on traversait le pont levant. Mon mari était démoralisé quand il a appris qu’il était tuberculeux car il ne pouvait embrasser ses enfants, sa femme, il ne pouvait approcher personne sans risquer de les contaminer. Il a eu des perfusions d’antibiotiques faites à domicile. Il lisait beaucoup, il allait à la pêche alors qu’il lui fallait un repos total… Nous étions en 1964 et la tuberculose était un fléau en ce temps-là. Jeunes, vieux, beaucoup étaient atteints. On connaissait également la tuberculose des vaches … La coqueluche était aussi dangereuse. J’ai perdu un frère et une sœur alors qu’ils étaient enfants à cause de la coqueluche. Ces temps-là ne sont pas si éloignés…

Mon père était maire lorsque je me suis mariée mais il n’a pas voulu nous marier car il voulait rester dans la fête, et ne pas être du côté cérémonial. C’était sa façon de voir les choses. Mon mariage était le premier de son mandat. Le restaurateur de Saint-Froult, monsieur Martinet, avait préparé les repas et nous les avait apportés dans la cour de notre maison où se déroulait le mariage. Ce n’était pas loin (le restaurant était en lieu et place de l’actuelle Renverse).

C’est mon papa qui a établi le projet de la construction de l’école de Saint-Froult alors que l’école était, il faut le rappeler, dans la salle de la mairie. Le Sivos s’est créé en même temps entre les trois communes de Moëze, Beaugeay et Saint-Froult.

J’ai eu quatre enfants qui sont tous restés dans la région, mais ils ont bien voyagé, entre la Colombie et le Sénégal… Moi, je n’ai jamais voyagé, sauf pour aller dans les Antilles, à Saint-Martin justement… C’est terrible cet ouragan (Irma) qui a tout dévasté…

Une torpédo est une automobile décapotable. Il s'agit d'un double phaéton avec des portières avant et un pare-brise apparu vers 1910 (Wikipedia).

Notre ancien maire, René Saboureau, était communiste. Ah, c’était un personnage ! Et il était le seul à avoir une voiture ! Il nous emmenait quand on avait besoin d’aller quelque part ! Il s’entendait très bien avec le père Navarre, une autre figure de Saint-Froult qu’on aimait tant. Ils se voyaient souvent tous les deux, pour un oui ou pour un non, ils mangeaient ensemble. Le père Navarre venait de Moëze à bicyclette pour faire le catéchisme à l’église de St-Froult. La retraite de la communion se passait à Moëze. Il portait la robe comme tous les curés de l’époque. Il aimait la rencontre avec tout le monde. Une fois, je me souviens, papa et maman devaient aller faire un travail à l’extérieur pour la journée et nous, pendant ce temps, nous aurions dû aller au catéchisme, mais …on a trouvé autre chose à faire. Le soir, le père Navarre est venu voir mes parents à la maison pour savoir pourquoi on n’était pas venus au « caté » et on a eu la raclée par les parents ! La communion était une grande fête, avec nos belles robes blanches. Le maire lui-même, communiste et donc athée par principe, participait à la fête. Il avait rapporté de La Rochelle 3 gros merlus pour la communion, et avait emmené dans sa voiture un jeune futur communiant pour essayer le costume. Ce qu’il avait comme voiture ? Une Torpédo décapotable !!! »

La vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour Suzanne mais elle lui a offert quelques îles de tendresse et de bonheur dans l’embouchure de la douce Charente à Saint-Froult…

* L’usine de contreplaqué « Les Bois Déroulés » où travaillèrent Suzanne et son mari fut l’une des plus importantes usines de contreplaqué en France. Elle fut fondée en 1918 par Joseph Jourdain de Muizon. Une rue de Rochefort porte le nom de l’usine depuis 1965. Elle s’installa sur une zone située le long du port et près de la voie ferrée et s’agrandit au fil des années.

La Compagnie Française des Bois du Gabon de Libreville alimenta l’usine en Okoumé, l’un des meilleurs bois pour fabriquer le contreplaqué utilisé dans l’aviation et la marine. On y travaillait aussi le limba,d’Afrique. Ces tronçons de bois arrivaient par bateau et étaient appelés des billes. On utilisait aussi du chêne, du pin et du sapin, du teck… Entre 1958 et 1960, l’entreprise devint « Les Bois Déroulés Océan » et fut rachetée en 1973 par St-Gobain. Elle s’appela « Rol » en 1982 puis « Rol Tech » avant fermer de en 2000.

L’usine fabriquait donc des intérieurs de bateau, les lits de sous-marins (Nautilus), mais aussi les contenants en bois pour stocker la farine, les lentilles (5, 10, 20, 50 litres…) qu’on trouvait dans toutes les épiceries de France, les boites à fromage, des allumettes… En 1950, un système de déroulage et de séchage en continu fut installé pour permettre de dérouler 200 mètres de bois par minute ! L’usine fabriquait également des panneaux de particule à partir de 1959.

Pendant la guerre, l’usine était réputée pour être celle qui « faisait travailler les femmes ». Actuellement ne subsiste de cette entreprise que la cantine désormais transformée en restaurant. Cette entreprise, pour démontrer son importance, a compté jusqu’à 850 salariés et 187 au moment de sa fermeture.


Les plantes de notre région……le raisin Noah

Figure 1 : On trouve toujours du raisin Noah à St-Froult... Chut ! (Photo MB Gonzalez)



Autrefois, à Saint-Froult, on raconte que l’on trouvait au fond des jardins quelques pieds de vigne interdits comme le cep de blanc Noah… Ce raisin porte à la fin de l’été des grappes serrées d’un beau vert d’opaline et dont le goût ne ressemble pas …à du raisin !

Il a une histoire surprenante, historique, économique et… cinématographique que je vais vous raconter ici.

Le noah est un cépage blanc hybride venu de l’Illinois (Etats-Unis) avec ses cousins : clinton, isabelle, jacquez, herbemont et othello, pendant la période tourmentée où nos vignes fragiles mourraient de mildiou et autres maladies et champignons fatals. Ses qualités étaient exceptionnelles :
- Résistant aux maladies, il n’avait pas besoin de traitement phyto sanitaire et donc était écologique.
- De développement facile et aisé à cultiver, il portait sur son cep beaucoup de fruits.
- Le débourrage tardif du cep permettait d’éviter les gelées tardives.
- Il n’avait pas besoin d’être greffé.
- Le degré alcoolique étant élevé (entre 15 et 16°), il permettait de faire l’armagnac, le pineau…

Ses défauts ? Il en a un, de taille. Les spécialistes jugeaient le goût du vin « foxé » (de « fox » = renard en anglais). « Le terme de fox laisse supposer que le goût rappelle celui de la pisse de renard ! » dit Olivier Yobregat, ingénieur agronome et oenologue (slate.fr). Mais on peut diminuer ce défaut par l’hybridation entre les plants.

Dans les campagnes, la renommée de ce vin devient vite sulfureuse. On l’appelle le vin qui rend aveugle, fou, on le surnomme « le vin de trois » (deux qui tiennent celui qui a bu)… Mais comme n’importe quel vin, sa teneur en méthanol dépend de la façon dont il a été travaillé.

L’économie française et son histoire coloniale interviennent alors dans la vie du noah… Le marché du vin est encombré par les vins du Sud et surtout ceux d’Algérie. Il faut éclaircir le marché en évinçant ces vignes trop solides ! En 1935, les six cépages hybrides américains sont interdits. Les Français entendent l’interdiction, mais n’agissent pas... En 1940, les Allemands envahisseurs prennent des mesures plus fermes : les pieds doivent être arrachés sous peine de poursuites. On ne rigole plus… C’est une guerre économique qui est lancée dans le vignoble et qui permet d’affaiblir certains notables, comme Edouard Daladier propriétaire de vignobles de jacquez dans le midi…

En 1950, après la guerre, on aurait pu espérer la levée de ces interdictions mais on découvre le marché juteux des traitements chimiques. On va même bannir les hybrides des appellations. Sauf le baco blanc qui fait l’armagnac (faut pas exagérer !).

En 1999, nous voici au temps de l’Union Européenne, de l’écologie… La prise de conscience de la dangerosité des produits chimiques soulève des questions. On sait que les cépages hybrides utilisent moins d’intrants. Olivier Yobregat le dit : « A la place de 10 à 12 traitements annuels contre le mildiou, il en suffira de 2 ou 3… »

Résultat des discussions : les six cépages interdits en 1935… le sont toujours ! L’union Européenne maintient cette interdiction, sans fondements scientifiques, soulevant la colère d’associations qui militent pour la réhabilitation des cépages interdits.

Pourtant, d’après les spécialistes, cette interdiction levée n’aurait aucun impact sur la production agricole. Mais le domaine patrimonial serait enrichi d’une plus grande variété de cépages.

Nul doute qu’au fond de nos jardins souffle déjà un air de résistance : nous pouvons lutter pour leur réhabilitation en plantant un cep de noah ou l’un de ses cousins et lui assurer ainsi une place d’honneur le long d’un muret de pierres.

« Et son histoire cinématographique… ? » Mais c’est de lui dont parlent les Tontons Flingueurs, sans le nommer ou presque (« le vin qui rend aveugle »), dans la fameuse scène de la cuisine ! Savourons les dialogues de Michel Audiard !

Les Tontons Flingueurs

Jean le majordome - Tiens, vous avez sorti le vitriol !
Paul Volfoni - Pourquoi vous dites ça ? Il a l'air pourtant honnête !
Fernand Naudin - Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça il a l'air assez curieux.
Maître Folace - Y date du mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication : y a des clients qui devenaient aveugles, alors ça faisait des histoires...

Les Tontons flingueurs : Affiche


Raoul Volfoni - Faut reconnaître, c'est du brutal !
Paul Volfoni - Vous avez raison il est curieux !
Fernand Naudin - J'ai connu une polonaise qu'en prenais au p'tit déjeuner... Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme
Raoul Volfoni - Tu sais pas ce qu'il me rappelle, c't espèce de drôlerie qu'on buvait dans une p'tite taule de Biénoa pas très loin de Saïgon... Les volets rouges ... et la taulière, une blonde comaque... Comment qu'elle s'appelait Nom de Dieu ?
Fernand Naudin - Lulu la Nantaise !
Raoul Volfoni - T'as connu !?

Ancienne affiche informant des méfaits de l'alcool. (Wikipédia)


(…) Raoul Volfoni - Et c'est devant chez elle que Lucien le Cheval s'est fait dessouder.
Fernand Naudin - Et par qui, hein ?
Raoul Volfoni - Bah v'la que j'ai plus ma tête !
Fernand Naudin - Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
Raoul Volfoni - Toute une époque...
Maître Folace - D'accord, d'accord, je dis pas qu'à la fin de la guerre, Jo le Trembleur, il avait pas un peu baissé ; mais n'empêche que pendant les années terribles, sous l'Occup, il butait à tout va ! Il a quand même décimé toute une division de panzer ! Ah.
Raoul Volfoni - Il était dans les chars ?
Fernand Naudin - Non ! Dans la limonade ! Sois à ce qu'on t'dit !
Raoul Volfoni - Mais j'ai pu ma tête ! J'ai pu ma... Maître Folace - Il avait son secret le Jo...
Raoul Volfoni - c'est où ? Jean le majordome - À droite, au fond du couloir.
Maître Folace- Hé, Hé, Hé ! 50 kilos de patates, un sac de sciure de bois, il te sortait 25 litres de 3 étoiles à l'alambic. Un vrai magicien ce Jo. Et c'est pour ça que je me permets d'intimer l'ordre à certains salisseurs de mémoires de bien vouloir fermer leur claque-merde ! Ah.
Paul Volfoni - Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a aut'chose. Ça serait pas des fois de la betterave, hein ?
Fernand Naudin - Si, y'en a aussi.
(…)Fernand Naudin - Je mangerai bien quelque chose de consistant, moi. »

(Jean : Robert Dalban – Paul Volfoni : Jean Lefèvre – Fernand Naudin : Lino Ventura – Maitre Folace : Francis Blanche – Raoul Volfoni : Bernard Blier)


Comment faire pousser les vignes à partir de graines ? (Réf : WikiHow)

Bien sûr, vous pouvez acheter un cep de vigne dans une jardinerie, ou bien procéder par des greffes ou des coupes. Mais avec du temps et de la volonté, voici comment faire pousser votre propre vigne.

Première étape, choisir la variété. C’est compliqué car il y en a beaucoup. Mais pourquoi pas du noah ou de l’isabelle… ? Pourquoi pas celui acheté au supermarché et que vous avez aimé ? Pourquoi pas celui offert par votre gentil voisin lorsqu’il est bien mûr (le raisin…) ? Donc vous voici en possession d’une variété de graines.

Deuxième étape : Pour s’assurer qu’elles sont viables, vous devez vérifier que les graines sont en bon état, fermes sous les doigts. Un truc : mettez-les dans l’eau et jetez celles qui flottent ! Les bonnes graines couleront.

Troisième étape : Il faut préparer les graines pour leur hibernation. Pour cela, les faire tremper pendant 24 heures dans un peu d’eau distillées.

Quatrième étape : la stratification. Sur une feuille de sopalin humide (ou dans du sable humide, tourbe humidifiée dont la qualité est d’être antifongique…), placez les graines et les couvrir de 1,5 cm du support de votre choix.

Cinquième étape : Placer les graines au réfrigérateur (entre 1 et 3°) pendant deux ou trois mois.

Sixième étape : Nous voici au début du printemps. Il suffit de planter individuellement dans des pots remplis de terreau les graines. Garder les pots en « couveuse », entre 15 et 20 °. Il faut garder le terreau humide mais pas trop, en utilisant un vaporisateur. La germination se fera entre 2 et 8 semaines.

Septième étape : Vos semis ont grandi et atteignent 8 cm. Il faut alors les replanter dans des pots plus grands. Ce n’est que lorsque le pied aura environ 5 feuilles et des racines que l’on pourra les replanter en extérieur.

Huitième étape : Les vignes ont besoin de soleil (7 heures environ par jour), d’une terre drainée (terreau sablonneux) et d’un bon support. Les plants doivent être espacés d’environ 2,5m. Cela devrait vous aider à trouver l’endroit idéal dans votre jardin.

Enfin, si au début les pieds ne demanderont qu’un tuteur, il faudra ensuite penser à leur offrir une tonnelle ou un treillis pour que votre vigne puisse s’épanouir dans toute sa splendeur… Les premiers fruits pourront être dégustés à partir de quatre ans. Car comme l’écrit Jean de la Fontaine dans « Le Lion et Le Rat » :

« Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage. »


La D125E1…...

La D125E1, c’est la route qui n’existe que pour Saint-Froult. Elle relie le centre de Moëze à Saint-Nazaire-sur-Charente, traversant notre village rue de l’Europe par un angle droit géométriquement parfait. On peut ajouter la rue de l’Impervée pour soutenir cet angle.

Le D signifie « départementale » et dans ce mot, on trouve le « département ». Et dans ce mot, on y trouve également le verbe « départir » qui signifie en vieux français « partager »… Savez-vous que la taille des départements a été calculée à l’origine afin que le chef-lieu puisse être atteint de tous les points du territoire en une seule journée de cheval ?.... (Et dans les départements montagneux… ???)

Les routes furent classées par ordre d’utilité selon le décret du 16 décembre 1811 entre routes impériales et routes départementales :
- Première classe, les routes partant de Paris et aboutissant à une des extrémités de l’Empire.
- Deuxième classe, les routes qui sont utiles mais qui ne passent pas par Paris.
- Troisième classe, utiles aux seules localités qu’elles traversent. C’est de là que viennent les routes départementales.

L’entretien de ces routes changera de responsables au fil du temps et selon la classe de la route. Il sera à la charge de l’Etat, ou des départements, ou encore des collectivités territoriales. Et c’est là aussi que les routes nationales et départementales reçoivent un numéro.

L’effort de l’amélioration du circuit routier français se poursuivit sous Napoléon III qui considérait que « l’amélioration des campagnes est encore plus utile que la transformation des villes ». Et c’est ainsi qu’avant la fin du XIXe siècle, le réseau comportait 135 000 km de chemins de grande communication, 75 000 km de chemins d’intérêt commun et 254 000 km de chemins vicinaux ordinaires. L’objectif visé était atteint : un kilomètre de voie par kilomètre carré de territoire faisant du réseau français le plus dense et le premier du monde.

Au XXe siècle, en 1938, on change les noms. Le « nouveau réseau », en opposition à « l’ancien réseau », voit apparaître des Chemins de Grande Communication (CGC) et des Chemins d’Intérêt Commun (CIC), formant la catégorie des chemins départementaux (CD) à la charge du département et non plus des communes.

La période de la seconde guerre mondiale va figer toute nouvelle initiative : on a bien d’autres choses à penser… ou à panser.

En 1972, transfert de 53 000 km de routes nationales dans le domaine public départemental. En 1982, un mot moderne apparaît aussi dans la voirie : la décentralisation. Les administrations changent d’administrés et la compétence du conseil général est accrue sur les routes départementales. En 1992, cette décentralisation s’appliquera sur les routes nationales.

En 2004, la loi de décentralisation aboutit au transfert des deux tiers du réseau routier national aux départements. Et en 2009, la longueur du réseau routier départemental de France s’établit à 377 986 km dont 6 003 km pour la Charente-Maritime (136 km d’autoroute, 11 340 km de voies communales) ; notre département se place au 5e rang du niveau national sur 96 départements métropolitain pour la longueur du réseau routier et le 12e pour sa densité avec 2,6 km² de territoire.

On revient à Saint-Froult deux secondes : Longueur de la D125E1 : 5,30 km. Soit 0,08 % du circuit total des routes départementales de la Charente-Maritime…. (C’est pour rire !)

La D125E1…

Les informations ci-dessous ont été récupérées sur différents liens de Wikipédia.

Vous souvenez-vous de la précision stupéfiante des cartes du cadastre napoléonien ?

Eh bien de 1750 à 1784, l’ensemble du réseau routier est pour la première fois cartographié à grande échelle (86400e) et de manière complète par Cassini de Thury à la demande de Louis XV. Grande richesse toponymique, mais grande pauvreté concernant le relief et l’altimétrie, et très peu de chemins secondaires.

Au XIXe siècle, Victor Levasseur réalise un atlas national illustré. Les cartes sont coloriées à la main et sont entourées de gravures indiquant des statistiques, des notes historiques, des illustrations caractéristiques au département. On y représente les routes, les voies ferrées, les voies d’eau, les divisions en arrondissements, cantons et communes.

Dans la partie « statistique, division, administration », on peut lire ce qui suit dans l’encadré ci-contre :

Voici ensuite quelques nombres qui nous apprennent que Saintes, avec 8 cantons, était alors l’arrondissement communal le plus peuplé, puis venait Jonzac, et enfin presque exæquo La Rochelle et Saint-Jean-d’Angely. Rochefort qui n’avait que 4 cantons et Marennes, 6 cantons, sont en bas du classement.

Actuellement, Rochefort compte 24 300 habitants et perd environ 200 habitants par ans depuis 2014… Saint-Froult compte 360 habitants et la population est en augmentation depuis …2014 (ah, mais voilà où ils vont !!!).

Un dernier paragraphe dans les statistiques parle du territoire. Ce n’est pas très scientifique et ça tombe bien : je ne le suis pas non plus. On signale des sols « sablonneux », « pierreux », à « terreaux », de « craie », de « gravier » qui composent notre sol. « Le territoire offre quelques coteaux à son extrémité méridionale. Beaucoup de marais salans le long des côtes exhalent des miasmes pestilentiels(*) mais fournissent le meilleur sel de toute l’Europe. Mines de fer, carrière de pierre à bâtir, marne très fine pour savon et verrerie près l’ancienne tour de Broue. Plâtre d’une très grande pureté près de Saint-Nazaire. Eaux minérales à Archingeay, La Rouillasse près de Soubise et à Pons. »

(*) C’est chez nous !...

Un autre paragraphe mentionne les lieux à voir sous le titre de « Curiosités » :

Un vrai pionnier au guide touristique actuel, non ?... Enfin, le dernier paragraphe regroupe en vrac l’énumération des célébrités locales, les productions diverses et variées de la mer et du sol, l’artisanat, le commerce, la valeur imposable du terroir... A noter que l’on parle de fèves de marais renommées et nous savons qu’elles poussaient à Saint-Froult !

Voici la carte dans son ensemble, véritable oeuvre d’art.

Carte de la Charente Inférieure de Victor Levasseur, « illustrée par A.M. Perrot, garde de génie, et Raymond Bonheur, peintre. La lettre par Abel Malo et Ch. Simon » (Wikimedia Foundation)
















































La prison de Saint-Nazaire-sur-Charente…

Le saviez-vous ? On la voit sur « notre » départementale 125 E 1 à l’entrée de Saint-Nazaire sur Charente sur la gauche. Ce petit bâtiment au toit cylindrique était une prison… ou plus exactement un cachot. « De plan rectangulaire régulier, il est construit en pierres voûtées au milieu du XVIIe siècle et comporte une seule porte, jadis en bois massif, au droit de laquelle se trouve une petite baie grillagée… » Il ne s’agit pas de la description de notre prison de Saint-Nazaire-sur-Charente mais de celle faite par wikipedia du célèbre cachot de Louis-Auguste Cyparis en Martinique, au pied de la montagne Pelée.



Figure 1 : le cachot de L.-A. Cyparis à Saint-Pierre de la Martinique.

Description très ressemblante à celle de chez nous, n’est-ce-pas ? Ce qui nous permet de penser que leur construction date de la même époque.

Pour approfondir le sujet, ce Louis-Auguste Cyparis de la Martinique devint célèbre suite l’éruption très violente du volcan le 8 mai 1902. L’homme est condamné à un mois de détention pour « rixe d’ivrogne et coups et blessures avec une arme blanche ».

Il s’échappe avant la fin de sa condamnation, est repris et puni : il doit faire huit jours dans le fameux cachot, ce qui lui sauvera la vie et le rendra célèbre. Comment ? Protégé par les murs épais de la prison, il est le seul survivant après l’éruption de la montagne Pelée et la nuée ardente. Retrouvé trois jours après, il est brulé sur le corps mais bien vivant. Pour l’histoire, Cyparis est engagé dans un cirque aux Etats-Unis pour montrer à tous ses brûlures et être « le seul objet vivant qui survécut dans la cité silencieuse de la mort ! « , slogan publicitaire du cirque pour attirer la foule et qui montre combien les Blancs avaient peu de considération vis-à-vis des Noirs à l’époque, car ça a bien évolué, n’est-ce-pas ?

Revenons chez nous. La prison de Saint-Nazaire-sur-Charente reçut quelques locataires pour une durée courte (une demi-journée à 48h), soit pour des petits forfaits (rapine dans les vignes, …) soit en attente pour être transférés vers Rochefort. Avec l’aimable autorisation de la mairie de Saint-Nazaire-sur-Charente que je remercie, j’ai pu ouvrir le verrou et pénétrer dans cette sombre demeure… Le cachot est habité par des araignées qui n’en finissent pas de tisser des toiles. Il est un peu éclairé par la petite ouverture au-dessus de la porte. On descend une marche sur un sol en terre battue. Au mur, peu d’inscriptions, et sont-elles bien d’époque ?

Un jour, j’entends parler de la toute petite prison de Saint-Sornin à quelques kilomètres de Saint-Froult… Munie de mon appareil-photo, je file vers ce petit village dont dépend la fameuse tour de Brou que je vous engage à visiter bien sûr… Pour trouver la petite prison de Saint-Sornin, trouvez l’église voisine de l’école avec son préau sur la gauche.


Derrière et tout contre se niche discrètement la prison au toit de tuiles ! Ouverte au public, il suffit d’actionner les deux verrous. L’espace est petit, mais surprise, il est muni de toilettes !!!! Ici, le temps devait être long pour avoir ces commodités. De nombreuses inscriptions sont gravées ou écrites sur les murs.

Le panneau de la mairie indique : « Prison communale. La prison du village, qui semble dater de la fin du XIXe siècle, est un édifice mesurant à peine 2m² et composé d’une unique cellule. La façade est percée d’une porte à double verrou de bronze. Elle est considérée comme l’une des plus petites prisons de France et à servi jusque dans les années 1950 de lieu de dégrisement ! Aujourd’hui, elle n’est plus en activité.

















Le mot des écoles…

Les projets des trois écoles du SIVOS, Beaugeay, Moëze et Saint-Froult, sont variés et nombreux. Cependant, le projet fil rouge de cette année sera « la biodiversité ». La classe de CE2/CM1 de Madame DAUDON travaillera au niveau local. La classe de CM1/CM2 de Madame DUMAS-DELAGE élargira son travail au niveau mondial avec les océans.





En « travaux appliqués », la classe suivra le parcours du skipper espagnol Pablo Torrès lors de la mini-transat. Les élèves ont eu la chance de le rencontrer le 25 septembre à La Rochelle pour apposer sur sa voile une peinture réalisée sur le thème imposé : « Protégeons les océans ». Les élèves débordant d’imagination ont eu l’idée également de créer « Les 10 commandements de l’Océan ». Enfin, ils suivront toute l’année le bateau TARA sur lequel sont embarqués des scientifiques qui leur enverront chaque mois une photo d’un objet, d’un animal de l’océan pacifique. Par exemple, au mois d’octobre, ils ont travaillé sur la tortue marine. Enfin, la classe de Muriel fait partie du dispositif « Eco-Ecole ». Et vendredi 20 octobre, un arbre sera planté dans l’école avec la mairie de Beaugeay.

Les 10 commandements des enfants pour l’océan.

La classe CM2-CM1 Beaugeay

Téléléphone : Beaugeay : 05.46.83.24.96
Moëze : 05.46.84.95.28
Saint-Froult : 05.46.84.96.72

Les associations de Saint-froult...

A Dos D'âne

Bienvenue au domaine des Ânes à Saint-Froult ! Les animations que vous propose cette association sont très variées et adaptables à toute situation particulière : anniversaire, mariage, baptême, comité d’entreprise, comité des fêtes, portes ouvertes, fête de village ou de ville, nettoyage des plages, des communes, avec traction animale... Nous pouvons également apporter notre originalité dans les maisons de retraite, les institutions spécialisées…
Consultez-nous pour concevoir votre projet !
Ouvert toute l’année sur réservation.

Françoise et Francis VINSON - Tél. : 06.85.24.22.72
www.mariage-balade-charente.fr

ASSF

Association Sportive et culturelle de Saint-Froult:

L’Association Sportive et Culturelle de Saint-Froult a pour but d’organiser des voyages, et de vous naturellement de permettre d’apprendre quelques langues des pays visités : espagnol et anglais. Des cours d’informatique et de photographie vous sont également proposés. L’association organise les fameuses Puces de Saint-Froult du mois d’août, les Lotos aux prix très attractifs, les jeux inter villages ainsi que quelques repas d’association.

Gilles BRASSIE – Tél. : 05.46.83.05.07
www.assf-saint-froult.fr

Vis l’Age en Fête

L’association Vis-l’Age-en-Fête a pour but de fédérer la population de Saint-Froult autour d’événements festifs et d’ateliers de loisirs : cuisine, lectures, écritures, expressions artistiques, club multicarte, déco de Noël, courses aux œufs pour les enfants, pique-nique, tournois de belote, parties de Molkky, repas à thèmes… Elle organise également des événements tels que la « Poésie dans la Rue », les Seintinelles, « les Peintres sont dans la Rue »…

Jacqueline PHILIPPE – Tél. : 05.46.84.45.17
www.vislageenfete.org


A Dos D'âne...


L’association A DOS D'ANE propose des activités autour de l'âne, balades "nature" à dos d'âne ou en calèche, anniversaire avec parcours pédagogique, arrivée pour les futurs mariés en calèche le jour de leur mariage…La période hivernale est plus calme pour nos ânes mais sachez que nous sommes ouverts aux vacances de la Toussaint (du 23 octobre au 5 novembre) pour ceux qui désirent faire une balade automnale avec nos longues oreilles.Vous pourrez également nous retrouver sur le Marché de Noël d’Angoulins samedi 16 décembre 2017 de 15h à 18h pour des balades à dos d’âne et la mise en lumière la nuit tombée.

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous appeler au 06.85.24.22.72

















Différents choix de calèches
Anniversaires enfants
Animation de mariage
Sur notre site à Saint-Froult
Ou à votre domicile !


Association Vis-l’Age-en-Fête…

L’association Vis-l’Age-en-Fête poursuit son but et c’est avec bonheur qu’elle a inscrit son quatre-vingt-dixième adhérent. Ce qui, pour un village qui compte environ 350 âmes, révèle une belle dynamique… Son but est de fédérer, autour d’activités ludiques que nous allons énumérer, les habitants de Saint-Froult et des environs. Vis-l’Age-en-Fête s’exprime au travers de ses divers ateliers et touche à tout :

L’atelier Lectures, animé par Catherine Sirguey, a fait preuve de clairvoyance en choisissant ses lectures parmi les futurs grands prix littéraires : Goncourt pour Chanson Douce de Leïla Slimani et des Lycéens pour Petit Pays de Gaël Faye… Visionnaire, l’atelier Lectures ?!

Victime de son succès, l’atelier Expressions Artistiques, animé par Catherine Makedonsky, a atteint son quota d’élèves pour une bonne gestion de la séance. Et il faut du temps aux apprentis élèves pour apprendre à saisir et exprimer tous les sentiments humains par le chant, le mime, la danse ou derrière un nez de clown… !

L’atelier Ecritures, animé par Marie-Françoise Debza, regroupe un petit nombre de personnes passionnées d’écritures. Elles y découvrent un moyen d’exprimer entre rires, nostalgie, rage, férocité ou tristesse des sentiments à fleur de mine de crayon.

Figure 1 : Suzanne Henry-Legendre – Premier Prix



L’atelier Multicartes regroupe tous les mercredis soir à 20h30 dans la salle des fêtes (hormis les périodes de vacances) les passionnés du carton et ceux qui veulent juste apprendre sans se prendre la tête. Et pourquoi ne pas aussi vouloir jouer au scrabble ou autres jeux de société ?

L’atelier Cuisine qui se déroule une fois par mois environ et vous apprend à faire une recette spéciale que l’un d’entre nous souhaite partager.

Figure 2 : Jérôme Priou et son aquarelle qui a obtenu le deuxième prix.



En outre, Vis-l’Age-en-Fête organise certains événements qui animent les rues de notre village, comme les « Peintres sont dans la Rue » du 14 mai 2017 :

Une dizaine de peintres en herbe et artistes réputés de la région, ainsi que des enfants sont venus participer à notre défi : peindre quelque chose de Saint-Froult. Et le défi fut grandement relevé.

Le Premier prix revient à Mme Suzanne HENRY LEGENDRE qui a su charmer le jury avec la Maison Rouge près de la mairie, faite à l'aquarelle et au fusain. Le deuxième prix a été décerné à Jérôme Priou, et son aquarelle de nos marais. Enfin, le troisième prix est revenu à Julie Heurtebise et le Moulin Blanc.

Figure 3: Julie Heurtebise devant le moulin blanc qui lui a permis d'obtenir le troisième prix.

Ensuite, à la 4ème place : Daniel Taverne, 5ème place : Laurine Perrotte, 6ème place : Caroline Flores, 7ème place : Marie-Françoise Debza.

Parmi les enfants:
le Premier prix a été remis à Amélie Payet
Le deuxième prix à Arsène Terny
Le troisième prix à Vincent Manseneal

Figure 2: Le Jury était composé de (de gauche à droite) Claude David, Marie-Martine Trélaün, Claudine Guigni, Chrystelle Elleouet, et Simon Villard maire de Saint-Froult



Julia, Chloé et Lucas ont participé à l'atelier animé par Chrystelle et Marie-Martine l'après-midi. Pour une première, l'idée a beaucoup plu. Nous souhaitons recommencer cette manifestation, forts de notre première expérience.

Nous remercions chaleureusement l'association Petits et Grands qui a su fraternellement nous apporter une aide précieuse, de tous les instants pour les préparatifs et aussi sur le bon déroulement de cette journée formidable. Notre petit village a dévoilé aujourd'hui à l'oeil des artistes ses trésors cachés.... Mais il en a d'autres !

Le Pique-nique de Vis-l’Age-en-Fête est un incontournable de notre association. Le 2 juillet 2017, ils étaient 28 à traverser la Passe-aux-Boeufs de l’île Madame et à être accueillis par Martine et Patrice Dusanter au fort. Notre guide Anne nous a dirigés dans un dédale d’escaliers, de couloirs, de sentiers et de souterrains. Beaucoup ont redécouvert ce fort acheté et entretenu par le Littoral. Ils l’avaient en effet connu au temps cet imposant bâtiment abritait une colonie de vacances puis un restaurant… (Mais aucun ne l’a connu pour la prison qui a renfermé environ 400 Poilus réfractaires de 14-18…) Ensuite, la fine équipe, alourdie par de nouvelles connaissances mais le ventre vide, s’est dirigée vers la salle des fêtes de Saint-Froult où Jacqueline et Monique attendaient, entourées des plats préparés depuis la veille. Plats originaux, inédits, délicieux qui ont fait la joie de tous. Il pouvait pleuvoir, on était bien ensemble !

Le Repas des Adhérents, façon « auberge espagnole », s’est finalement bien déroulé vendredi 15 septembre. Temps frisquet mais ensoleillé, nos adhérents se sont installés spontanément dans la salle des fêtes et ont dégusté les plats des uns et des autres.

Sucré, salé, tout était bon pour partager une fois de plus un bon moment ensemble autour d’une belle tranche de rigolade… « Vous en reprendrez bien un peu ?! »












ASSF : Association Sportive et Culturelle de Saint-Froult

Un regard en arrière

Les Puces à Saint-Froult 13 Août 2017

Cette année encore avec beaucoup de soleil, beaucoup de stands avec de beaux objets.
Pour la première fois avec un vrai DJ qui tenait l'ambiance toute la journée (et le soir).





La restauration sur place a également été un grand succès. Les visiteurs affamés et assoiffés ont apprécié l'utilisation de la jolie terrasse.







La soirée après les Puces, le soir du couscous 13 Août 2017

Les tables avaient été réservées depuis longtemps.

120 personnes ont apprécié un délicieux couscous. Au cours de ce délicieux repas, il y avait les performances d'une danseuse orientale et toute la soirée on a dansé sur la musique du DJ.

La belle danseuse
Un Un succulent couscous…...
Applaudissements nourris et chaleureux pour les bénévoles de l'ASSF










La deuxième Randonnée Gourmande - 2 septembre  2017

Ils sont partis en groupes clairsemés entre 17 et 18 h au départ de la mairie de Saint-Froult.




ils ont trouvé les différents points de halte pour se sustenter en apéritif, en entrée (les bonnes huîtres...) Avec une grande surprise, un accordéoniste de bonne humeur.

Le plat principal

Ce parcours leur a permis de découvrir ou de redécouvrir des chemins bien agréables autour de Saint-Froult
























Dans les prochains mois l’ASSF organise pour vous :

Vendredi 17 Novembre 19h00

Soirée Beaujolais (gratuite)
salle des fêtes de Saint-froult.

Déjà une tradition depuis plusieurs années. Le premier jour du nouveau Beaujolais, l'ASSF offre un verre aux habitants de Saint-Froult.


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